El Mousaoui, premier de cordée
Après de longs mois d'arrêts empreints de frustration et de doutes, le noble art retrouve ses droits. Et dans le sillage d'Ahmed El Mousaoui, c'est tout le Crosscounter Boxing Gym qui retrouve de cette effervescence suscitée par la compétition.
Après la pause forcée par la pandémie de Covid-19, Ahmed a pris la route de Düsseldorf, en Allemagne, pour y affronter Sergej Wotschel (quatorze victoires, quatre défaites et un nul) ce samedi 11 juillet. On est content de reprendre, résume Fayçal Omrani, l'entraîneur de Crosscounter Boxing Gym. Le Covid-19 a mis un frein à tous les projets. Ahmed avait enchaîné trois combats en six mois depuis son arrivée au club, l'été dernier. Là, on a eu trois semaines et demie pour préparer le combat. Dans le contexte, c'est déjà pas mal. » Et pour l'entraîneur en chef, l'objectif est déjà tout tracé : « Il faut retrouver des automatismes et des sensations pour enchainer et viser rapidement un titre. Au regard des qualités et de l'expérience d'Ahmed, c'est une ambition légitime.
C'est dans un combat en « main event d'une réunion co-organisée par son manager Karim Akkar qu'Ahmed El-Mousaoui s'apprête à nourrir cette ambition. J'ai hâte de remettre les gants, confie-t-il, avec enthousiasme. Jenchaîne avec un nouveau combat face à un adversaire moins bien classé. Et dans cette configuration, je me retrouve face à des adversaires qui disputent le combat de leur vie, où ils donnent tout. C'est toujours particulier. Après je suis heureux de trouver, en Allemagne, cette considération particulière qui me place notamment en main event. J'ai le sentiment de trouver, ici, la reconnaissance et le respect que j'attendais initialement en France.
Mais désormais, c'est surtout vers une reconnaissance mondiale que le boxeur villeurbannais est lancé. Il nous faut aller chercher un grand titre international », fixe Fayçal Omrani. Une quête qui passera, ce samedi, par Düsseldorf.